Examen de Fin de Formation 2022 – Technicien Spécialisé en Gros Œuvre (OFPPT) : Une étape décisive
L’année 2022 a marqué la fin d’un long chemin et le début d’un autre. Après deux années de formation au sein de l’OFPPT en Technicien Spécialisé en Gros Œuvre, j’ai passé l’examen de fin de formation, une épreuve que je n’oublierai jamais.
Cet article n’est pas un simple compte-rendu technique. C’est le reflet de ce que j’ai vécu, ressenti et appris. Si tu es étudiant dans la même filière ou simplement curieux de connaître ce parcours, je t’invite à lire ce témoignage authentique.
Une formation intense et très concrète
Dès les premiers mois, j’ai compris que la formation en gros œuvre n’est pas pour les rêveurs passifs. C’est une formation de terrain. On y apprend à :
- Lire des plans de coffrage et de ferraillage,
- Dimensionner les éléments porteurs (poteaux, poutres, dalles...),
- Réaliser des métrés,
- Organiser et suivre un chantier.
En plus des cours théoriques, on a fait beaucoup de travaux pratiques et de stages, ce qui m’a permis de voir la réalité du métier sur le terrain. Le chantier n’est pas une salle de classe. Il faut être réactif, organisé, et savoir prendre des décisions rapides.
Les semaines qui précèdent l’examen
À l’approche de l’examen final, le rythme s’est intensifié. Révisions, échanges de sujets entre camarades, préparation à l’oral… tout le monde ressentait la pression.
J’avais pris une méthode simple :
- Revoir les anciens examens corrigés pour m’habituer au style des sujets.
- Refaire mes exercices de calculs : ferraillage, sections, volumes de béton...
- Réviser l’organisation de chantier et les normes de sécurité.
Ce qui m’a vraiment aidé, c’est de travailler en groupe. Chacun expliquait aux autres ce qu’il maîtrisait. C’était enrichissant et motivant.
Le jour J : place au concrete
Le jour de l’épreuve écrite, nous avons reçu un dossier technique : un bâtiment avec plusieurs niveaux, des plans, des contraintes techniques et des questions. Il fallait analyser, calculer et proposer.
Le sujet portait sur :
- L’analyse du plan de coffrage,
- Le dimensionnement d’une poutre et d’un poteau,
- La planification des travaux,
- Les mesures de sécurité à appliquer sur le chantier.
J’ai bien géré mon temps en commençant par les questions les plus longues. Je suis resté concentré du début à la fin. À ce moment-là, tout ce qu’on a appris prend son sens.
L’épreuve orale : savoir expliquer simplement
Quelques jours après, l’épreuve orale. Pour beaucoup, c’est le moment le plus stressant. Il ne s’agit pas seulement de répéter, mais de convaincre qu’on comprend ce qu’on dit.
Le jury m’a demandé de présenter mon travail, justifier mes calculs et expliquer mes choix. J’ai parlé calmement, avec confiance. Ils ont apprécié la clarté de mes explications et ma maîtrise du chantier.
Résultat : une fierté personnelle
Lorsque j’ai vu mon nom sur la liste des admis, j’ai ressenti un mélange de soulagement et de fierté. Ce diplôme, je ne l’ai pas volé. Il représente deux années de travail, de sacrifices, et d’engagement.
Aujourd’hui, je travaille dans une entreprise de BTP, et chaque jour je me rends compte à quel point cette formation m’a préparé à la réalité du terrain.
Conseils à ceux qui vont passer l’examen
- Ne néglige pas les anciens sujets d’examen.
- Prépare bien ton dossier technique pour l’oral.
- Reste organisé dans ta manière de réviser.
- Travaille en groupe, ça booste la motivation.
- Aie confiance en toi, sans jamais arrêter d’apprendre.
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