Correction Examen de Fin de Formation Technicien Spécialisé en gros œuvre 2024 (OFPPT)
brutalement, c’était pas facile. Deux ans de formation, et tout se joue sur quelques heures. Mais si je devais contracter mon examen de fin de formation Technicien Spécialisé en gros œuvre 2024, je dirais que c’était intense, stressant… mais aussi très formateur.
Je te raconte tout, sans chichi, comme je l’ai vécu.
La veille de l’examen : tension maximale
La veille, j’ai à peine dormi. Entre les plans que je révisais encore à minuit, les formules de ferraillage que je n’arrêtais pas de revoir dans ma tête, et le stress… c’était chaud.
Mais bon, je me suis dit : « Tu t’es préparé, tu as fait des stages, tu sais bosser. Respire. »
Le sujet : un bâtiment R+1
On reçoit le sujet. Premier regard : ouf, un projet classique, un immeuble R+1. Plans de coffrage, poteaux, poutres, dalles, charges. Pas de surprise énorme. Mais ce n’est pas parce que c’est "classique" que c’est facile.
J’ai commencé par lire tout le dossier en entier, lentement. J’ai surligné les charges, repéré les sections, les axes. Ça, c’est la base.
Partie technique : le ferraillage
Ensuite, le gros morceau : le calcul de ferraillage d’une poutre. Franchement, cette partie-là, je la redoutais un peu.
Heureusement, pendant la formation, on avait bossé plein d’exemples similaires. Alors j’ai fait :
- Calcul de moment fléchissant,
- Section d’acier As,
- Choix des barres (j’ai pris 4 HA12 pour ma poutre),
- Et un petit croquis clair.
Je savais que si mon raisonnement tenait la route, même avec une petite erreur de calcul, je pouvais avoir une bonne note.
Partie organisation de chantier
Ensuite, on nous a demandé de faire une proposition d’organisation de chantier pour couler un plancher. Là, j’ai pensé à mes stages.
J’ai noté :
- 6 ouvriers (2 coffrage, 2 ferraillage, 2 béton),
- Matériel : étais métalliques, bétonnière, vibreur,
- Durée estimée : 5 jours avec séchage,
- Et surtout, les points de sécurité (casques, vérification du coffrage, circulation sécurisée sur le chantier).
Le but, c’est pas d’écrire un roman. C’est d’être clair, logique, et réaliste.
L’oral : stress mais sincérité
Ensuite, passage à l’oral. Là, c’est chacun face au jury. On présente notre travail, on explique nos choix, on répond aux questions.
J’ai été honnête : j’ai dit ce que je maîtrisais, et j’ai reconnu un point où j’hésitais. Et devine quoi ? Le jury a apprécié. Ils veulent pas des robots, ils veulent des futurs pros qui savent réfléchir.
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Conclusion : un examen qui m’a fait grandir
C’était dur, oui. Mais j’en sors avec plus de confiance. J’ai vu où j’étais fort, et où je dois progresser. C’est pas juste un papier ou une note. C’est un vrai test de métier.
Et maintenant ? Je me sens prêt pour la suite. Parce qu’au final, ce qu’on apprend au centre, on l’utilisera tous les jours sur chantier.