Mon Examen de Fin de Formation 2024 – Technicien Spécialisé en Génie Civil

Mon Examen de Fin de Formation 2024 – Technicien Spécialisé en Génie Civil. Beaucoup 2024 était une aventure pour moi. Deux années de formation en génie civil, pleine de travail, de découvertes, des doutes parfois, et enfin le moment que j’attendais (et que je redoutais aussi) est arrivé : l’examen de fin de formation.

Dans cet article, je vais vous raconter mon vécu, sans filtre. Si tu es toi aussi en dernière année, ou si tu veux comprendre comment se passe cet examen, lis bien. Ce n’est pas juste une épreuve. C’est un passage vers le monde professionnel.

Une formation exigeante, mais passionnante

Durant ces deux années, on a touché à tout :

Lecture et réalisation de plans,

Béton armé, fondations, calculs de structures,

Logiciels professionnels comme AutoCAD, Excel, Robot Structural,

Organisation de chantier, sécurité, délais, budget.

Mais plus que les cours, ce sont les projets en équipe et les stages sur le terrain qui m’ont vraiment appris le métier. On sort des salles de classe, on met le casque, et on comprend ce que ça veut dire “responsabilité”.

Quand l’examen approche : mélange de stress et d’excitation

L’examen final, c’est un moment particulier. On sait qu’on est presque au bout, mais ce n’est pas encore fini. Le rythme devient plus intense. On revoit les modules, on fouille dans les anciens sujets, on révise les normes et les calculs.

Personnellement, j’ai consacré mes soirées à refaire les exercices de résistance des matériaux, les calculs de dalles et poutres, les schémas de coffrage… mais aussi à m’entraîner pour l’oral. Car oui, on ne juge pas juste ce qu’on sait faire sur papier, mais aussi notre capacité à présenter un projet.

Le jour de l’épreuve écrite

Le matin de l’examen, j’avais le ventre noué. On a reçu un dossier technique complet : plans, descriptif de chantier, contraintes du terrain. L’objectif ? Étudier un projet de bâtiment, analyser sa structure, faire les calculs et proposer une organisation de chantier réaliste.

Ce n’était pas facile, mais c’était logique. Rien de vraiment piégeux. Ceux qui avaient bossé ont pu s’en sortir. J’ai pris mon temps. J’ai structuré ma réponse. Et j’ai utilisé toutes mes compétences acquises pendant la formation.

L’épreuve orale : montrer qu’on est prêt

Quelques jours plus tard, place à l’oral. C’est souvent la partie qui fait peur, mais pour moi, c’est aussi là qu’on peut se démarquer. On présente notre travail, on explique nos choix, on montre qu’on sait réfléchir.

J’ai essayé d’être naturel. Pas de langage compliqué. Juste expliquer clairement ce que j’ai fait, pourquoi, et comment. Le jury n’était pas là pour te piéger, mais pour voir si tu peux devenir un bon technicien sur le terrain.

Résultat : fierté et confiance

Quand les résultats sont tombés, j’étais ému. J’ai réussi. Et cette réussite a un goût particulier, parce que je sais d’où je viens, et combien j’ai travaillé pour en arriver là.

Ce diplôme, ce n’est pas qu’un papier. C’est le début de ma carrière, de ma vraie vie professionnelle dans le BTP. Aujourd’hui, je travaille sur un chantier réel, et chaque jour je me rappelle que tout a commencé avec cette formation.