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Mon Examen de Fin de Formation 2020 – Technicien Spécialisé en Gros Œuvre (OFPPT)


L’année 2020 restera pour toujours marquée dans nos mémoires. En plus de la pandémie, des changements dans nos habitudes, cette année-là, j’ai aussi franchi une étape cruciale dans mon parcours : l’examen de fin de formation en gros œuvre à l’OFPPT. Deux années de formation, de stress, de projets, de chantier, et enfin… le test final.

Dans cet article, je vais partager mon expérience, mes conseils et mes ressentis, dans un langage simple et vrai. Si tu es en train de suivre la même formation, tu vas peut-être te reconnaître.





Deux années de formation : solides comme le béton


Quand on entre à l’OFPPT en technicien spécialisé gros œuvre, on sait qu’on va parler béton, coffrage, ferraillage, et surtout... de travail sérieux. La formation est dense, mais passionnante. Elle nous prépare à intervenir dans toutes les étapes du gros œuvre : des fondations à la dalle de toiture.

Ce que j’ai le plus apprécié ? C’est que tout ce qu’on apprend a une application directe sur le terrain. Chaque cours, chaque TP, chaque projet nous pousse à réfléchir comme un vrai pro du bâtiment.

On apprend :

  • À lire et dessiner les plans de coffrage et d’armature,
  • À dimensionner les éléments porteurs (poutres, poteaux, semelles...),
  • À estimer les quantités de béton, d’acier, de bois,
  • À gérer les étapes du chantier, la sécurité, les coûts et les délais.


La pression monte avant l’examen


Quand l’examen final approche, on sent la tension. On ne dort plus très bien, on révise à fond, on relit nos anciens devoirs, on échange des sujets d’années précédentes.

J’ai décidé de me concentrer sur trois axes :

  1. Revoir les bases du béton armé : les règles de ferraillage, les dimensions, les normes,
  2. Maîtriser les plans : savoir les lire vite et bien, sans se perdre,
  3. Préparer l’organisation de chantier : séquencement des travaux, logistique, sécurité.

Un conseil que je peux te donner : ne laisse pas les petites notions de côté. Même un détail peut faire la différence le jour de l’examen.


Le jour J : un mélange de peur et de concentration


Le jour de l’examen, on entre en salle avec des plans sous le bras, un casque sur la tête (mentalement) et la tête pleine de calculs. Le sujet ? Un projet concret, réaliste : un immeuble de deux ou trois niveaux, avec tous les éléments classiques (voiles, dalles, escaliers, fondations…).

Ce qu’on attendait de nous :

  • Lire le plan,
  • Extraire les données importantes,
  • Calculer les dimensions d’un ou plusieurs éléments porteurs,
  • Proposer une organisation de chantier claire et logique.

Je ne vais pas mentir : ce n’était pas facile. Mais ce n’était pas non plus impossible. Ceux qui avaient suivi la formation avec sérieux ont pu s’en sortir.


L’épreuve orale : défendre son travail


L’épreuve orale est la plus redoutée. On se retrouve face à un jury, et il faut expliquer ses choix, justifier ses calculs, montrer qu’on est prêt à travailler dans la vraie vie.

J’ai préparé un petit plan de présentation. J’ai parlé avec confiance (même si à l’intérieur, je tremblais un peu). Et surtout, j’ai montré que je comprenais ce que j’avais fait. Pas juste récité.


Résultat : fier et prêt pour le chantier


Quelques semaines plus tard, les résultats sont tombés. J’ai réussi. Ce n’est pas juste un diplôme. C’est la preuve que je suis prêt à construire, à diriger un chantier, à faire partie de ceux qui bâtissent le pays.

Depuis, j’ai intégré une entreprise de BTP. Chaque jour sur le terrain, je repense à cette formation. Elle m’a donné les clés, les outils, l’attitude.


Mes conseils à toi, futur diplômé


  • Travaille sérieusement dès la première année.
  • Révise avec les anciens sujets d’examen.
  • Prépare l’oral comme si tu défendais ton projet devant un vrai client.
  • Sois rigoureux… mais reste humain.



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